A sucata do Roberto. C'est une petite décharge privée comme il y en a tant au Brésil. Entre le quartier de Cremação et celui de Jurunas à Belém. Tout le monde peut venir y vendre au poids divers matériaux issus pour l'essentiel de déchets récupérés ci-et-là. Du plastique au métal, tout a son prix et chacun amène ce qu'il trouve.
Il y a bien sûr les habitants du quartier qui peuvent venir y écouler les stocks de canettes de bières qu'ils ont accumulés avec le temps et ainsi récupérer quelque pécule mais en réalité l'essentiel des usagers du lieu sont des personnes en situation délicate pour qui ce commerce devient moyen de subsistance. Des gens souvent marginalisés, qui souffrent, vivent là où ils peuvent, et qui sombrent souvent dans l'usage de drogues diverses - qu'on leur jette la première pierre. Des journées passées à arpenter les rues sous un soleil de plomb, à ramasser les choses que plus personne ne veut en espérant en récupérer quelques pièces. Dans le jargon capitaliste français, on les appellerait des auto-entrepreneurs, sans blague.
La matin à l'ouverture Roberto ou sa femme organisent la prière, on distribue un pain et du café à ceux qui veulent. La journée peut commencer. Il faut trier, couper, réduire, empaqueter, peser. Mille gestes répétés, les ouvriers de la récup sont à l'œuvre.
Il y a bien sûr les habitants du quartier qui peuvent venir y écouler les stocks de canettes de bières qu'ils ont accumulés avec le temps et ainsi récupérer quelque pécule mais en réalité l'essentiel des usagers du lieu sont des personnes en situation délicate pour qui ce commerce devient moyen de subsistance. Des gens souvent marginalisés, qui souffrent, vivent là où ils peuvent, et qui sombrent souvent dans l'usage de drogues diverses - qu'on leur jette la première pierre. Des journées passées à arpenter les rues sous un soleil de plomb, à ramasser les choses que plus personne ne veut en espérant en récupérer quelques pièces. Dans le jargon capitaliste français, on les appellerait des auto-entrepreneurs, sans blague.
La matin à l'ouverture Roberto ou sa femme organisent la prière, on distribue un pain et du café à ceux qui veulent. La journée peut commencer. Il faut trier, couper, réduire, empaqueter, peser. Mille gestes répétés, les ouvriers de la récup sont à l'œuvre.